Etude Comparative Et Intertextuelle Sur Le Thème Des “Fenêtres” Dans Quatre Poèmes De Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, Marie Krysinska Et Guillaume Apollinaire. Page: 11
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CHAPITRE 3
PRESENTATION ETANALYSE DU POEME
DE STEPHANE MALLARME
Introduction
St6phane Mallarm6 6crit << les Fenetres >> en 1863 au d6but de sa carriere, a
I'age de 21 ans. Baudelaire r6dige son po6me << les fenetres >> la meme annee. Le
po6me de Mallarm6 sera ensuite public le 12 mai 1866 dans la onzieme livraison du
Parnasse Contemporain. Dans la pr6sente 6tude nous basons notre analyse sur le
texte public dans Album de vers et prose (1887-1888).-18
Structure
Le po6me est r6dig6 dans une langue claire, d6nu6e de I'herm6tisme propre a
Mallarm6. De forme tres classique le po6me est compose de dix quatrains ecrits en
alexandrins. Les rimes du po6me sont crois6es et sont pauvres. Le po6me suit la regle
classique de I'alternance de rimes f6minines et masculines; par exemple : f6tide/vide et
rideaux/dos (16re strophe).
Les cinq premiers quatrains d6peignent un moribond qui s'efforce de << voir du
soleil >> en collant son visage aux fenetres de son h6pital. Dans les cinq quatrains qui
suivent le narrateur << s'accroche >> aux fenetres et se << mire >> en elles pour y voir
8 Album de vers et de prose fut public par Librairie Universelle, Paris 1887-1888. Cette version du
poeme se trouve aussi dans les CEuvres Completes, Editions Gallimard, Paris 1998, p. 117. Elle est
reproduite en Annexe B de cette etude. Le 3 juin 1863, A I'age de 21 ans, Stphane Mallarme envoie le
poeme << Les Fenetres >> a son ami Cazalis. En 1866 Mallarme partage avec son ami Cazalis la onzieme
livraison du Parnasse Contemporain. Bertrand Marchal. Stdphane Mallarmd 1842-1898, CEuvres
Completes (Paris : Gallimard, 1998) XLIX. Paul Benichou note que << les versions connues de ce poeme,
manuscrites et imprimees, s'etendent sur toute la carriere de Mallarme; il y a relativement peu de
variantes dans ce long parcours; mais certaines sont notables. >> Paul Benichou, Selon Mallarmd (Paris :
Gallimard, 1995) 69. Parmi les variantes les plus notables de ce poeme on trouve, a I'origine, au vers 37,
la mention de Dieu : << Est-il moyen, mon Dieu, qui savez I'amertume >>. En outre, dans le Parnasse
Contemporain de 1866 le verbe << savoir >> est change en << voir <<. Puis, en 1887 dans la Revue
Ind~pendante, apparaft la variante << 0 Moi, qui connais I'amertume. >>11
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Opsitch, Yann. Etude Comparative Et Intertextuelle Sur Le Thème Des “Fenêtres” Dans Quatre Poèmes De Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, Marie Krysinska Et Guillaume Apollinaire., thesis, December 2011; Denton, Texas. (https://digital.library.unt.edu/ark:/67531/metadc103366/m1/16/?rotate=270: accessed April 18, 2024), University of North Texas Libraries, UNT Digital Library, https://digital.library.unt.edu; .